Technique
Problème de réglage dans PicturesToExe
L'apparition de la flèche de la souris, lorsqu'on bouge la souris est assez désagréable, celle de la barre de défilement l'est plus encore. Il est donc indispensable lorsque vous commencez un nouveau projet à modifier les réglages par défaut des "Options du projet".
Par défaut, la souris est réglée avec "Masquage auto après". Dans le 8, si on fait défiler la commande à droite, on choisit "Masquer". La souris ne sera plus visible à l'écran en cas de mauvaise manœuvre du projectionniste et la barre de défilement sera automatiquement supprimée.
Dans les versions antérieures (7.5 ou 6.5) il faut intervenir sur les 2 points. choisir "Masquer" au lieu de "Masquer auto après" et décliquer la "Barre de défilement" pour la supprimer. C'est vraiment important pour une projection impeccable.
dimensions des images, règle de trois
J'ai un problème récurant. Les nuls en mathématiques n'arrivent pas à comprendre les fractions et les règles de trois.
Quel que soit le format de base de l'image originale, sa hauteur (transformée) sera de 1080 pixels, puisque la projection ne peut pas dépasser cette dimension. Sauf pour les images panoramiques qui seront pratiquement illisibles.
Donc h = 1080
1080 : 9 = 120 et 120 X 16 = 1920 Donc la Longueur L = 1920
Si L = 36 et h = 24 rapport 3/2, c'est la hauteur qui commande soit 1080 / 2 = 540 et 540 X 3 = 1620, L = 1620 et il restera sur les deux côtés des bandes noires invisibles lors de la projection, mais qui réduit l'image par rapport aux possibilités de projection.
D'ailleurs les images verticales sont nettement défavorisées. La hauteur des images verticales est la hauteur maximale de la projection soit 1080, la largeur sera 1080 / 16 = 67,5 67,5 X 9 = 607,5 Donc l'image 16/9 sera de l = 607 X h = 1080 et l'image 24 X 36 sera plus favorisée : 1080 / 3 = 360 et 360 X 2 = 720 donc une image de l = 720 X h = 1080.
Je m'explique. Certains s'imaginent que les logiciels sont terriblement intelligents et qu'ils redimensionnent automatiquement leurs images en 16/9e. J'ai même eu une discussion assez animée avec un partisan de Wings qui croyait que ses images prises par un capteur 24 X 36 devenaient automatiquement des 16/9e ! Wings comme pte et je suppose les autres logiciels redimensionne les images automatiquement par rapport à la fenêtre choisie. Je sais que si on choisi 16/9e dans Pte, les images sorties des capteurs seront automatiquement gérées en 1080 de hauteur. Si le capteur comme la plupart des bons APN est en 24 X 36 ou format analogue, l'image sera en 1620 x 1080, ce qui ne représente pas un format 16/9e.
De plus un redimensionnement par le logiciel conservera le poids hélas trop lourd de l'image initiale sans apporter de qualité supplémentaire, au contraire puisque le processeur et la carte graphique vont être sollicités davantage pour arriver à monter une image.
Donc, lorsqu'on a une image sortie d'un capteur 24 X 36 (horizontale ce qui va de soit quand on fait du diaporama) ou bien on choisit de faire une image en 1620 X 1080 en 72 dpi, ou on recadre chaque image une à une en 16/9e soit 1920 X 1080 en 72 dpi.
Il ne faut pas confondre la définition nécessaire pour l'impression qui va de 150 dpi à 300 dpi et la définition acceptée par les projecteurs de vidéo projection ou par les écrans qui vont de 72 dpi à 96 dpi. Ce n'est pas parce que la définition sera supérieure que l'image sera plus belle. Bien au contraire. Le poids de l'image peut faire tousser l'ordinateur et des saccades peuvent être visibles dans les transitions. N'accusez pas les ordinateurs des projectionnistes, regardez la poutre qui se trouve dans votre œil. Vous n'avez pas fourni des images au poids correct. N'hésitez pas à faire une compression de jpeg à 80 ou 85 c'est très supportable, mais attention ! Il faut travailler au départ sur des images originales en raw ou en tiff et ne compresser qu'au dernier moment. Des enregistrement en jpeg successifs, même avec une compression minimale seront destructifs.
Nouvelle version d'audacity
Un nouvelle version du logiciel son Audacity est proposée en téléchargement.
Le développement en raw
Un diaporama est généralement fait à l'aide de photographie. Le diaporama étant une discipline d'excellence, le diaporamiste doit être un bon photographe? Connaître parfaitement son appareil de photo et savoir utiliser les meilleures techniques de capture d'image. La meilleure technique est bien entendu liée à la capture de ces images en RAW.
Définition du RAW
Le RAW est donc un fichier brut de capteur, non dématricé (matrice de Bayer), non interprété par l’ordinateur de l’appareil photo. Il est ainsi exempt de tout traitement de netteté, saturation, antibruit etc. Il est de plus codé sur 12 bits (14 ou 16 sur certains boîtiers et plus certainement dans l’avenir), au contraire des fichiers jpg où les valeurs sont compressées en 8 bits par l’ordinateur de l’appareil photo selon une courbe propre au fabricant. Le raw offre ainsi un véritable négatif numérique, que l'on peut développer avec un derawtiseur en ajustant l'exposition, la balance des blancs, les courbes tonales, la saturation de certaines couleurs, le contraste, etc., à sa guise ! Il permet un traitement sur la balance des blancs, saturation, contraste, exposition bien plus poussé qu’en Jpeg. Cela parce que les reflex et dos numériques extraient des données Raw sur 12, 14 et 16 bits selon les modèles.
Petit récapitulatif :
Un pixel d'une image est composé de trois couches de couleurs, Rouge Vert Bleu, chaque couche pouvant contenir un certain nombre de nuances. En 8 bits, chaque couche est donc codée sur 8 bits (ou 8 bpc, pour Bits Per Channel), soit 256 nuances de rouge, de vert, et de bleu. En effet, l'informatique étant binaire, on dispose de 8 '0' ou '1' pour coder l'information, soit 28 = 256 possibilités.
Sur trois couches, on obtient donc 2563 = 16 777 216 de couleurs, soit 24 bpp (Bit Per Pixel).
En 16 bits, on a 216 = 65536 nuances de couleurs par couches, soit 6 553 633 = 281 trillions de couleurs, ou 48 bpp.
Pour information, l’œil humain discerne autour de 12 millions de couleurs. L’image 8 bpc suffit donc, comme format final.
Quel intérêt de travailler en 12, 14, 16 bits ou plus ?
Le fait de travailler sur 12 bits ou plus en raw permet, en terme d'exposition mais aussi de nuances, de choisir dans ces 12 bits, les 8 bits que l'on va conserver, voire même de compresser ces 12 bits dans les hautes lumières et les basses lumières pour les faire « rentrer » dans les 8 bits de notre format final. C'est ce qui permet de récupérer des hautes lumières cramées et/ou des basses lumières bouchées, en travaillant sur les courbes. Car même si on ne « voit » pas ces infos à l'écran, elles existent, et les derawtiseurs permettent justement de décaler ces infos dans le visible, nous offrant le choix.
Alors que sur un jpeg 8 bit, ce travail a déjà été fait avec plus ou moins de succès par l’ordinateur de l’appareil de photo, vous ne disposez donc plus d'informations supplémentaires en dehors de ces 8 bits. Le jpeg ne contient donc qu'une partie des informations captées par le capteur, au contraire du raw.
Voici donc la raison pour laquelle je vous recommande de travailler en RAW
Dimensions des images
Pas facile de comprendre l'impact de la projection en 16/9e (full HD) ou 1920 X 1080 pixels, par rapport à des formats de photographies numériques.
Une image en 16/9e projetée avec un vidéo projecteur 16/9e occupera tout l'écran :
Une image sortie de la plupart des capteurs de réflex actuels sort en dimensions 2/3 ou comme on le faisait en argentique en 24/36. Elle aura une dimension de 1620 X 1080 pixels. C'est la hauteur qui commande en la matière. Si vous faites 1920 X 1280, le processeur de l'ordinateur la recalculera en 1620 X 1080.
Elle n'occupera donc qu'une partie de l'écran prévu en 1920 X 1080 :
Le reste de l'écran restera dans le noir.
Si l'on applique ça aux anciens formats numériques de 4/3, l'image sera réduite à 1440 X 1080 et laissera des bandes noires latérales encore plus importantes:
Il y a donc tout intérêt à faire évoluer les dimensions de vos images vers le 16/9e, format qui correspond à celui de la télévision.