diaporama-audiovisuel

« Ce spectacle inouï voire même philosophique est un régal pour les yeux, une ouverture pour l'esprit. Il vous sera présenté grâce au procédé des lanternes dites magiques que l'on a fondu ensemble pour mieux les enchaîner. »

André Parmantier

« L'homme de diaporama est comme l'alchimiste. Il travaille avec la rosée, la patience et la foi. Deux gouttes d'images, une goutte de texte, une demi-goutte de musique...

Le diaporama, c'est l'or du millième matin. »

Jacques Ramadier

« Le diaporama ne doit nous intéresser que s’il arrive à nous faire oublier qu’il est constitué d’images et d’une bande sonore. L’écran doit être une sorte de fenêtre par la quelle l’esprit du spectateur s’évade sur l’invitation de l’auteur. C’est alors un véritable et authentique spectacle. »

Jean Prissette

« La joie de la création, c'est une joie qui ne ressemble à rien et qui est immense »

Maurice Béjart

Ce qu'en disait le cinéaste Marcel Carné :

« On m'a si souvent demandé la raison pour laquelle je m'intéressais à la multivision, que j'ai été amené à me poser personnellement la question... »

Je crois avoir trouvé la réponse dans le fait que tout en travaillant de façon méthodique et précise, j'ai toujours suivi mon intuition du moment. Cela m'a amené à aller souvent à contre-courant de la production de l'époque. Or, aujourd'hui, il semble que la technique cinématographique ait tout dit.

Si l'outil a évolué, si les styles d'écriture ont changé, le principe du cinéma est demeuré le même : un appareil de projection unique pour un écran unique.

Le cinémascope a seulement élargi la vision, le relief a dieu nos espérances, l'écran sphère qui enveloppe le spectateur dans le décor appartient encore au domaine expérimental. Bref, la technique de l'image mobile piétine.

En revanche, celle de l'image fixe fait des progrès considérables. L'ordinateur, la multiplication des projecteurs, le traitement particulier de l'image en laboratoire, permettent à la Multivision de telles possibilités qu'on peut parler, sans risque de se tromper, d'un nouveau moyen d'expression.

Ce qui est valable pour nous, auteurs et techniciens, l'est également pour le spectateur qui, sans pouvoir se l'expliquer, éprouve une sensation inconnue...

Il ignore naturellement ce qu'est le procédé. Il voit seulement que ce n'est naturellement pas du théâtre, ni même du cinéma et pas d'avantage de la télévision.

C'est nouveau !...Et par principe tout ce qui est nouveau est enclin à séduire...

Je me suis jadis longuement exprimé par le truchement du film. Avec candeur, à moins que ce ne soit avec orgueil, je croyais avoir tout dit.

Or aujourd'hui la Multivision me donne le sentiment qu'avec les progrès incessants de la science, il n'en serait rien.

Voilà pourquoi avec des équipes plus jeunes, qui maîtrisent parfaitement ces nouvelles techniques, je me suis tourné avec passion vers ce que crois être, je le répète, une nouvelle forme d'expression visuelle... »

Marcel Carné